marie bourguet artisane maroquinière

Je suis Marie, artisane maroquinière et j’ai créé la marque lucieJo.

Mon parcours est celui d’une passionnée et d’une curieuse.

Mon premier amour, la photographie a guidé tous les autres. Passion pour la lumière, les visages, la nature qui nous enveloppe. Passion pour les couleurs et les formes, les matières. A la recherche d’une harmonie, d’un sens.

Mon esprit scientifique aiguise ma curiosité. Besoin de comprendre, de chercher, d’approfondir, de découvrir continuellement.

C’est ainsi, qu’en parallèle de mes activités dans la photographie puis les effets spéciaux et les films d’animation, l’envie de créer des sacs pour pouvoir emporter en toute discrétion mon appareil photo en vadrouille m’a rapidement poussé en autodidacte à la couture. En 2018, soucieuse d’aller plus loin je décide de me former à la maroquinerie au sein de l’école La Fabrique, puis de créer ma marque pour fabriquer de mes mains des sacs et accessoires qui me ressemblent : minimalistes avec une touche de la poèsie de l’enfance, harmonieux, respectueux de notre environnement, et répondant à un besoin.

Cette marque c’est lucieJo.

Pourquoi ce nom ? c’est un hommage et un héritage. Celui des femmes de ma famille, des femmes fortes et indépendantes. Lucie du prénom de mes grands mères, de mon deuxième prénom ; Jo du prénom de ma mère, du deuxième de ma fille.


Envie de couleurs !

 

Le papier lavable peut se teindre… Alors j’ai bien envie de le teindre ce papier. Mais pas n’importe comment !

Avec des extraits végétaux et les plus locaux possible, avec de l’eau de pluie, et sans aucune substance nocive.

je teste, j’échoue, je recommence : le bon mordant, le bon dosage, la bonne température, le bon pH.

Je nourris mon bain d’indigo, résultat d’une réaction fragile et sensible, ce bain un peu magique d’où le papier ressort vert avant de prendre ses teintes bleues inimitables au contact de l’oxygène.

La teinture est un long apprentissage. Petit à petit j’expérimente la bonne méthode pour teindre ce papier qui ne réagit pas tout à fait comme du tissu. Et puis naturellement un nuancier se forme, des couleurs que je choisis lumineuses et profondes.

Des ocres dorés, des rouges terre de sienne ; des bleus et des verts intenses ; un gris aubergine.

Pour autant, qui dit teintes artisanales ne dit pas fragiles. Les extraits que j’ai sélectionnés font des couleurs que l’on appelle solides : résistantes aux lavages et au soleil, durables dans le temps.

Ce sont des couleurs ancestrales.

Ce sont des couleurs qui ont du sens.

tests de teinture végétale
tests de teinture végétale
test de teinture à l'indigo sur sangle de lin